Parfois, les abus et les atrocités que l'ONU cherche à prévenir, par le biais des conventions internationales et de l'engagement de l'Agence, frappent de près et nous obligent à nous demander si nous en faisons assez.

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Le 19 janvier 2022, une famille de quatre migrants probables, cherchant à traverser la frontière du Manitoba vers les États-Unis, est décédée des suites d'une exposition. On pense que Jagdish Baldevbhai Patel, Vaishaliben Jagdishkumar Patel et leurs enfants, Vihangi et Dharmik, faisaient partie d'un groupe de migrants exploités par des criminels et mis en danger alors qu'ils cherchaient une vie meilleure.

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Ils ne sont seuls ni dans leur quête ni dans leur drame. La pandémie de COVID a aggravé la crise du trafic de migrants avec le détournement de ressources réduisant les efforts de coordination et d'application transfrontalières. Dans le même temps, le ralentissement économique mondial, les restrictions de voyage et le resserrement des frontières ont fait augmenter la demande de voies d'entrée illégales.

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L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)  dispose d'une équipe dédiée à la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants. La mission de ces personnes dévouées est le « démantèlement des entreprises criminelles qui font le commerce des personnes et la condamnation des principaux auteurs ».

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Le Canada est signataire du  Protocole des Nations Unies contre le trafic illicite de migrants . En tant que nation, nous avons convenu de travailler pour réduire le trafic de migrants, protéger les droits des migrants clandestins et protéger les abus couramment infligés aux migrants clandestins.

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En tant que nation, nous avons vu des cas de trafic de migrants poursuivis contre des passeurs amenant des migrants pour la servitude domestique, pour le travail dans le secteur de la construction et l'exploitation forcée, entre autres motifs odieux.

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Mais le trafic de migrants peut prendre de nombreuses formes. Le Canada n'est pas à l'abri du trafic de partenaires intimes dans lequel des individus entretiennent une relation amoureuse avec une personne vulnérable, les faisant passer clandestinement au Canada et dans une relation abusive.

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Comme l'affirme l'ONUDC, "En fin de compte, notre travail protège les personnes contre les abus, la négligence, l'exploitation ou même la mort qui sont associés à ces crimes.". L'ONUDC ne travaille pas seul. Au Canada, la GRC et d'autres forces de police, ainsi que l'Agence des services frontaliers du Canada et l'Agence des services frontaliers du Canada, travaillent ensemble pour patrouiller, enquêter et poursuivre les criminels à l'origine du trafic de migrants. Le gouvernement du Canada a récemment financé  STARSOM , un projet de deux ans visant à contrer le passage de clandestins et à protéger la vie et les droits des migrants sur les routes menant à l'Amérique du Nord. 

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À l'Association canadienne pour les Nations Unies, nous nous efforçons de faire connaître les Nations Unies et son travail ici au Canada tout en créant des opportunités pour les Canadiens de participer aux processus mondiaux alors que nous « développons des citoyens du monde ».

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Nous travaillons dur, mais il reste encore beaucoup à faire pour faire la lumière sur le crime odieux qu'est le trafic de migrants.

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Pour en savoir plus sur le trafic de migrants, veuillez visiter :  https://youtu.be/WEyYxVPax_E

Pour en savoir plus sur l'Association canadienne pour les Nations Unies, veuillez visiter : http://www.unac.org

 

En tant qu'organisation nationale de la société civile, ANU-Canada continue de sensibiliser, de se préoccuper et de faire preuve d'empathie à l'égard des enjeux internationaux qui nous touchent tous. L'un des principaux objectifs de nos programmes est d'aider les jeunes à acquérir des compétences basées sur l'empathie qui leur permettent de vivre et de servir en tant que citoyens du monde bienveillants. Pour plus d'informations, veuillez visiter notre site Web à  www.unac.org