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Découvrir la diplomatie environnementale du Canada lors de la COP28

Par Natacha Papieau


Avertissement : Les opinions exprimées sont celles de l'auteur et ne représentent pas celles de l'ACNU.



Image 1 : Natacha Papieau devant l'Expo 2020


Je m'appelle Natacha Papieau (elle/il). Je suis titulaire d'un baccalauréat ès arts en économie avec mineure en développement international de l'Université McGill. Alors que je suis sur le point d'entamer une maîtrise en affaires publiques et internationales à l'Université de Montréal et d'élargir ma carrière professionnelle dans le domaine des politiques, je suis reconnaissante d'avoir participé au Programme international des jeunes délégués (PIPD) et d'avoir été exposée aux rouages des réunions et des négociations de l'ONU liées au changement climatique.

Grâce à ce programme, j'ai pu assister à des négociations, m'entretenir avec des conseillers et des négociateurs de haut niveau, participer à des événements clés de mise en réseau et prendre part à une réunion bilatérale avec le ministre canadien de l'environnement et du changement climatique, l'honorable Steven Guilbeault, et le vice-ministre Jean-François Tremblay, ainsi qu'avec d'autres jeunes de la société civile. Les connaissances acquises lors des réunions de l'ONU ainsi que mes discussions avec les délégués et observateurs des partis du monde entier m'ont permis de mieux comprendre les processus liés aux négociations et les différences entre les positions et les stratégies des pays et des blocs.



Image 2 : Visite de la vieille ville de Dubaï


Plus important encore, cette expérience m'a donné de l'espoir dans la structure de l'ONU. Issue du mouvement environnemental étudiant, j'ai tendance à me concentrer sur l'incapacité des gouvernements à atteindre les objectifs climatiques ou sur le manque de soutien à la justice climatique. Le fait de voir le travail des négociateurs sur le terrain et de discuter avec eux a jeté un nouvel éclairage sur ma façon de voir les réunions multilatérales et m'a rassurée sur la position et les actions du Canada sur la scène internationale. J'ai eu la chance d'être témoin du leadership et de la diplomatie du Canada sur des questions litigieuses, ce qui a facilité le consensus et préservé des dispositions clés dans le texte final.


Le fait d'être proche des groupes de la société civile pendant la COP28 m'a également aidé à garder les pieds sur terre. J'ai pu retrouver de vieux amis d'Ecolotrip, un réseau international de jeunes militants et entrepreneurs environnementaux francophones, et nouer de nouvelles relations avec des délégués d'autres pays. La participation à la plénière des peuples et aux événements parallèles organisés par les peuples autochtones et les communautés locales m'a rappelé la complémentarité des rôles des parties et de la société civile, qui doivent œuvrer ensemble pour une plus grande ambition climatique et une plus grande responsabilité.


Image 3 : Délégation internationale d'Ecolotrip à COP28


Cette expérience en tant que jeune déléguée a renforcé mon désir de m'engager dans la politique et m'a permis d'acquérir des connaissances stratégiques en matière de plaidoyer politique, de diplomatie et de relations avec les parties prenantes. Rencontrer des personnes inspirantes qui partagent leurs connaissances et leur expertise avec passion m'encourage à continuer à me développer personnellement et professionnellement afin de participer à l'élaboration de décisions nationales et internationales visant à construire un avenir plus inclusif, plus juste et plus respectueux du climat.



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